Nouvel interview sur www.abc.tarot.fr.
par la voyante Michelle Lopez. Ami Belline : son interview
1) Qui est Ami Belline ? Lecture audio
Un homme qui s’apaise. Après une carrière de « Père célibataire militant », « Rock’cœur », musicien, chanteur, auteur, compositeur et producteur réalisateur, j’ai rencontré la foi, et bon Dieu, que ça fait du bien. Que la foi rend heureux. Il me semble qu’il n’y a pas plus grande résilience que la rencontre avec le Divin, avec Marie qui nous prend tendrement dans ses bras. Avec la foi, les blessures et les souffrances que la vie nous inflige sont transcendées et prennent du sens. Aujourd’hui il me plaît de dire que je suis l’Anarchiste de Dieu. Je fais parfaitement la différence entre les Saintes Ecritures et ce qu’en font certains hommes. Marie ne fait pas de politique. Elle nous enseigne l’Amour dans l’humilité et dans sa plus simple expression, sans arrière-pensée, que celle de donner sans rien attendre en retour ou au détour. Tendre sa main avec son cœur qui bat à l’intérieur, voilà ce que la fois m’apprend. Je suis un homme résilié, et non résigné, enfin, sur le chemin de la résilience. Je ne suis pas encore le Fol du Tarot qui précède le monde. Je suis un apôtre qui sème son Oracle à tous vents pourvu que je puisse transmettre l’espoir de jours meilleurs. J’ai aussi à cœur de transmettre, d’enseigner et de faire des initiés, qui, à leur tour, sèmeront les graines d’espoirs dans les cœurs tourmentés et dans le doute. Je suis un missionnaire qui traverse la France toutes l’année avec son Oracle. Je viens à vous. J’aime mon métier qui fait du bien aux autres. Je voudrais atteindre cette sagesse de devenir le plus petit parmi les petits, mais mon orgueil est encore bien gros. 2) Comment êtes-vous arrivé à la cartomancie ? Enfant, j’ai dû vivre avec des perceptions douloureuses, des drames qui arrivaient. J’ai voulu fermer la porte de toutes mes forces pour ne plus en souffrir, surtout après les morts violentes de mes sœurs, que j’avais vues, et que je n’ai pu empêcher. Trop de souffrances et de culpabilité pour l’enfant puis l’ado que j’étais. Pour échapper à tout ça, je me réfugié, dès l’enfance, dans les fumés et les vapeurs toxiques. Finalement, la cartomancie fut un bon compromis, mais je n’en faisais pas vraiment usage. C’est un accident qui me clouât au lit une année durant, plus deux années de rééducation, qui me firent devenir Cartomancien. C’est-à-dire, en faire mon nouveau métier. L’Univers m’a cloué au lit pour cette raison. J’ai fini par le comprendre. 3) Pourquoi avoir choisi l'oracle de Belline ? Je n’ai pas choisi le Belline, c’est lui qui m’a choisi. Marcel Belline est venu à moi, me mettre le pied à l’étrier. D’autres guides comme Papus et Maitre Philippe de Lyon m’ont soutenu les années durant mon apprentissage. Ils sont, en partie, venu consolider ma foi, me révélant les secrets cachés de l’Oracle. La recommence est belle puisqu’aujourd’hui, je peux enseigner ces secrets, qui n’apparaissent dans aucun livre. L’Oracle Belline fait partie de moi. Grace à lui, je possède un membre de plus. Comme les icebergs, ce membre en plus est la partie visible du Belline, que les personnes qui me connaissent bien peuvent voir sur moi. Mais au-delà de ce visible, il vit aussi à l’intérieur de moi, plus en profondeur encore, comme un écho à mes pensées ou à mon cœur. Oui, il peut très bien se manifester dans ma conscience, la raison, comme il peut influencer mes décisions par la respiration cardiaque, la voie du cœur. Belline renforce la foi et nous montre la voie cardiaque comme dirait Papus. L’Oracle ma apaisé et réconcilié avec les perceptions. Afin de les accepter et pour mieux les contrôler, J’ai ajouté à ma panoplie des outils, comme des techniques de développement des perceptions sensorielles et intuitives. Cette maitrise me permet de verrouiller la porte à mes ressentis lorsqu’ils deviennent douloureux et envahissants. 4) Vous voyagez beaucoup par votre métier, ces déplacements vous aident-ils dans votre développement personnel? Effectivement. Un autre aspect ludique de mon métier est de voyager, d’aller vers les autres avec mon Oracle. J’y vois là, une continuité avec mon ancien métier de musicien. Voyager, bouger, aller de ville en ville, vers les autres pour leurs apporter du plaisir. Faire ce métier dans la foi, implique d’adhérer et vivre avec des valeurs centrées sur l’humain. C’est un métier particulier que d’essayer d’ouvrir des routes d’espérances à des gens perdus, égarés, soumis à l’épreuve des coups de tonnerre de la vie. Il ne faut jamais perdre de vue l’empathie, la sympathie, la main à tendre, la voie cardiaque. C’est essentiel de veiller à être une bonne personne pour bien faire ce métier. Si je suis de mauvais poil, je ne peux pas faire de consultation. Je dois avant chaque consultation m’effacer totalement et me centrer exclusivement sur l’autre. Mais cela ne concerne que la partie du Cartomancien que je suis. Il y a aussi un autre en moi ; l’enseignant. L’enseignant que je suis est comme un apôtre. J’initie à l’Oracle Belline toutes les personnes qui me le demandent. C’est un peu paradoxal, ces personnes doivent d’abord venir à moi, faire leurs demande d’initiation, pour que je puisse venir jusqu’à elles. C’est comme cela que je suis amené à voyager toute l’année en France et aussi en Belgique. Mon enseignement dépasse l’Art d’interpréter la lecture des Arcanes et le développement des capacités intuitives. Au-delà de cet Art, il y a toute une partie cachée, une face secrète, une énigme ésotérique pour le profane. Derrière ces dessins naïfs et les planètes de notre système solaire, qui sont accessibles à tous ou presque, Le Mage Edmond, le créateur de l’Oracle Belline, y a mis une véritable philosophie. « La Prophétie » en est à l’origine. D’ailleurs, cet Oracle aurait très bien pu s’appeler « Le livre des prophéties ». 5) Y'at-il une activité que vous aimez plus qu'une autre ? (les consultations face à face, happenings etc.) J’ai beaucoup aimé faire les happenings, sur un plan personnel mon orgueil était pleinement satisfait. Offrir des tirages rapides à des personnes de passage, dans des soirées, est très enivrant. De cela j’ai par la suite élut « domicile » si je puis dire, mais nous disons « être en résidence » dans des lieux attitrés, comme un RDV ou chacun et chacune pouvaient me retrouver pour des consultations plus ou moins gratuites. Les personnes laissaient ce qu’elles pouvaient. J’ai pratiqué cette façon sur Paris quelques années. J’ai beaucoup aimé faire cela aussi, ça m’a fait un grand bien. J’ai pu venir en aide à des personnes qui n’avaient pas les moyens de s’offrir une consultation. Mon Âme s’est sentie mieux. Aujourd’hui, je pratique toujours la main tendue, surtout ne pas perdre la voie Cardiaque, mais parfois je me demande si je ne retournerai pas dans un bar, une salle, une asso faire « résidence » une fois par semaine. Même si, aujourd’hui, j’éclaire grâce à ma visibilité, je suis sûr qu’il y a des personnes dans l’ombre qui auraient bien besoin d’empathie. Je ne fais pas vraiment de différence entre les consultations dites « face à face » ou à « distance » par téléphone ou par Skype. Il est vrai qu’il est toujours plus sympathique de rencontrer les consultants, mais il me semble que c’est beaucoup plus facile de travailler sans aucune pollution, à l’aveugle, à distance. J’aime beaucoup ce métier. Enseigner, c’est à part, c’est encore autre chose. Je me sens comme je le disais plus haut, comme un apôtre qui initie. A ce propos, à la fin de chaque stage, je dis à mes élèves qu’ils sont désormais des initiés. Enseigner est pour moi une autre source de plaisir, de satisfaction, d’estime de soi. Ma passion pour l’Oracle s’exprime pleinement, je ne compte jamais mon temps, je suis heureux d’apporter ce savoir. J’ai hérité du Belline, et c’est bien malgré moi. Le flambeau m’a été donné. C’est à mon tour de le porter. Je suis Belline, le porteur de la cloche. Mais je ne suis pas le guide que je porte. Je suis seulement son serviteur. Vraiment j’aime avec force, avec passion et conviction tout ce qui touche au Belline. Il m’apporte tant. Il a changé ma vie. 6) Parlez-nous du mouvement "ACS". « ACS » Art Carto Street. J’ai créé et lancé ce mouvement afin de faire revenir dans la rue l’Art de la divination. Sortir la voyance des cabinets fermés, clos, sombres et secrets. Comme une envie d’ouvrir les portes de nos ministères et de dépoussiérer tout ça. Revenir aux premiers Amours des Oracles et autres Mancies qui se font dans la rue. De tout temps, le premier Art de rue, à ma connaissance, était la divination. Déjà en Grèce, au VIIIe siècle avant J-C, nous pouvons observer les Oracles, « Pythie » dans les temples et le premier Oracle nomade « Sibylle ». Mais concernant mon mouvement « ACS », tout a commencé avec un projet, mis en route avec Géraldine Levasseur, alors rédactrice et productrice sur M6. Elle voulait développer une émission sur un rythme rapide. J’ai eu l’idée de m’équiper de cameras Go-pro accrochés sur un blouson. Je sillonnais des lieux de vie de la nuit Parisienne comme les Bars, les restaurants, les sorties de Théâtres où, avec mes Oracles à la main je proposais des tirages éclairs aux personnes que je croisais. J’ai tourné près de 40 épisodes pilotes à la recherche de la meilleure formule. Géraldine Levasseur fut nommée responsable des magazines de France2 et cette promotion lui fit abandonner le projet d’émission. Il n’empêche qu’est né « ACS » et que j’aimerais réunir des passionnés de Carto et de Mancie et, qu’ensemble, nous organisions des « happenings ». Saupoudrer un peu de poussière d’étoile à la façon de commandos éclairs partout en France. 7) Avez-vous des retours positifs de cette démarche ? « ACS », tout le monde adore !!! Les gens en redemandent, les jeunes comme les moins jeunes et les hommes autant que les femmes. Les hommes arrivent de plus en plus en consultation, mais dans la rue, ils se laissent volontiers aller. C’est une expérience très enrichissante, j’encourage les passionnés de Mancie à sortir dans la rue et à aller au contact des gens en leurs proposant des voyances gratuites. 8) Que conseillez-vous aux personnes qui souhaitent apprendre la cartomancie ? Surtout ne pas faire l’économie d’apprendre. L’erreur, que fait presque tout débutant, c’est de s’appuyer sur une soit disant intuition de départ. Ce qui le dédouanerait, pense- t-il, d’un bon apprentissage. Encore faut-il vraiment savoir comment fonctionne l’intuition. La cartomancie pure ne s’appuie pas sur l’intuition. C’est un savoir. Ce sont deux outils bien distincts et différents. Maitriser ces deux outils est parfait bien sûr. L’intuition comme la Cartomancie s’apprennent. Là aussi, il ne faut pas faire l’économie d’apprendre comment développer et se servir de nos capacités intuitives. Autre chose aussi à savoir : IL N’Y A PA BESION D’AVOIR UN DON pour devenir un bon cartomancien. Il suffit pour cela D’A-PPREN-DRE. Avec les livres, mais surtout, en privilégiant la transmission orale. Stages, formations … Vous gagnerez un temps précieux. Ceux qui vous parlent de don se placent sans complexe au-dessus des autres, vous dévalorisant au passage. Ne vous laissez pas embobiner. Mon conseil pour devenir un bon cartomancien, je vous le répète : ne faite pas l’économie d’un bon apprentissage, et privilégiez la transmission orale. 9) Quelle est votre position par rapport au tarot de Marseille ? Il y a une différence fondamentale entre le Belline et le Marseille. C’est le sujet de mes travaux, et je l’explique en conférence. Le Tarot de Marseille est un livre qui nous enseigne, nous initie en partant du Bateleur, comment arriver jusqu’au Divin, « Le Monde » qui représente le Christ androgyne (ressuscité) dans sa mandorle entouré des 4 apôtres, à travers une succession d’épreuves. Le Belline, lui, c’est tout le contraire. Son origine est « La Prophétie ». En le convoquant, c’est le Divin qui vient à nous. Il faut donc être plus prudent avec le Belline. Dans les deux cas, il s’agit d’une rencontre avec le Divin. 10) Un immense merci de vos réponses ! Je vous laisse le mot de la fin ... Et si c’était une ouverture pour finir ? Sans point final ! … Merci pour ce temps de parole